• Je rêve…Je rêve d’une femme,  
    Rencontre providentielle,  
    Accoudé au comptoir,    
    Doucement…Elle me prend la main,  
    Je la suis… hypnotisé,    
    Dans les couloirs de cet hôtel.  
    Je n’ose croire à son envie,  
    Lorsque subitement…    
    Elle claque la porte et me placarde,  
    Contre ce mur, je m’abandonne,  
    A ses lèvres et ses mains,  
    Qui caressent et cherchent,  
    Obscur désir ou tendre passion ?  
    Telle une liane, elle s’enroule,  
    Je sens ses seins sous sa robe,  
    Flirtant avec mon torse dénudé.  
    Je cherche ses reins de mes mains,  
    La presse contre moi afin qu’elle sente,
    Combien je la désire…Tendu.  
    Pris d’une folie exubérante,  
    Je m’agenouille…Découverte !  
    Du tendre calice de son entrejambe,  
    Où je dévoile de ma langue,  
    Le bouton de rose luisant.  
    Telle l’abeille…Je butine son pistil.  
    La belle vibre et gémit,    
    Du va et vient de cet organe,  
    Qui caresse son sésame.    
    Vibrante et fébrile,    
    Elle se saisit de ma hampe,  
    Goûtant cet objet de délice.  
    C’est ainsi que nous butinant,  
    L’un et l’autre, liés du désir mutin,  
    Nous trouvons, à tâtons,    
    Le tendre refuge de ce nid,  
    Ou m’enfourchant telle l’Amazone,  
    Je fouille, avide, sa grotte secrète.  
    Perdus dans un plaisir sans fin,  
    Que ne rythme que la pointe des seins,
    De la belle cavalière à la croupe altière,
    Nous glissons, tous deux,  
    Dans le flot de ce fleuve orgasmique,  
    Nous laissant, hagards et ivres de volupté.
    Extasié au milieu de ce lit,  
    J’ouvre mes yeux et surpris,  
    De ne voir que les traces de ce délit,  
    Perlant au creux de tous ces plis,  
    Constatant avec mépris,    
    Qu’un rêve m’avait trahi !  

    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires